Interview sur l’appel pour la pastorale du Deuil

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Gilbert Flatot 

Interview sur l’appel pour la pastorale du Deuil

Tu fais partie de la pastorale du deuil, en quoi cela consiste-t-il ?

D’abord à accueillir les familles, compatir à leur deuil. Mais ces familles ont souvent quelque chose à nous apporter. Ecouter, les connaître, construire avec elles leur célébration.

Peux-tu nous dire, te rappeler comment tu y as été appelé ? Par qui ?

Un prêtre, Jean Fouilloux, voulait s’entourer d’une équipe pour les funérailles et nous étions assez nombreux au début.  Nous nous sommes formés en deux ans (1998) au cours de séances collectives.

Et bien sûr tu étais fait pour cela ?

Je ne sais pas si j’étais fait pour cela mais nous sommes entrés assez facilement dans ce type de service.

Commencer c’est difficile ; comment cela s’est-t-il passé pour toi ?

Il faut avoir beaucoup d’humilité. Ecouter, faire parler. C’est la famille qui est importante, pas ce que je souhaite faire ou dire.

Est-ce qu’il y a d’autres moyens de se former, de se sentir aidé ?

Je sais que maintenant le diocèse est organisé pour dispenser une formation, et c’est bien. Le père Claude Barberot nous avait donné un canevas pour accueillir la famille et cela nous a beaucoup aidés.

Nous avions aussi une formation chrétienne avec le mouvement « Chrétien en monde rural » qui aide chacun de ses membres à s’exprimer.       

En te proposant ce service, est-ce que c’est un cadeau qu’on t’a fait ? si oui, en quoi consiste ce cadeau ?

Cadeau peut-être, mais c’est d’abord très prenant. Il faut être disponible souvent ; cela demande du temps et de l’écoute. Le cadeau c’est très souvent la famille qui remercie.

Est-ce que c’est toujours la même chose ou tu es amené à inventer à chaque fois ?

Cela ne peut pas être pareil à chaque fois. C’est fonction de la famille. Elles sont différentes dans leur mode de vie et dans leur approche de l’Eglise. Il faut les accepter comme elles sont et relever ce qui est bon et bien.

Comment on se situe par rapport au prêtre ? est ce bien accepté par les familles ?

En général la célébration présidée par des laïcs est bien acceptée.

Est-ce que cela t’a aidé à progresser dans ta vie spirituelle ?

C’est toujours l’occasion d’une réflexion sur la vie.

Et maintenant un peu d’humour ?

Une fois l’un des participants a sorti, à la fin de la célébration un verre et une bouteille : « A ta santé, Emile ».


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